Mali : Violence et insécurité dans les universités maliennes

Mali : Violence et insécurité dans les universités maliennes

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Le Directeur du Centre National des Œuvres universitaires (CENOU) a émis une décision excluant définitivement 17 étudiants des résidences de la Faculté des Sciences Techniques et de l’Institut Universitaire de Gestion situées au Campus de Badalabougou.

Cette exclusion est liée à de graves violations des règles pénales, notamment la détention d’armes à feu, d’armes blanches et d’autres objets prohibés. Cette action souligne la nécessité pour les autorités des campus universitaires de prendre des mesures sévères contre les étudiants qui ont transformé les établissements d’enseignement en lieux de délits.

Les écoles et les universités sont traditionnellement des lieux de formation et de réflexion sur les questions sociétales. Leur rôle est de fournir aux élèves et aux étudiants des compétences théoriques et pratiques pour les préparer à devenir des citoyens qui adhèrent aux valeurs culturelles et sociales. Cependant, cette mission est actuellement menacée par la violence et l’insécurité croissantes, devenant une réalité quotidienne pour les élèves et les étudiants. Par conséquent, les établissements scolaires et universitaires ne sont plus les havres de paix et de sécurité qu’ils étaient autrefois.

Face à cette situation dramatique, le Département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a organisé plusieurs forums pour trouver des solutions appropriées. Cependant, jusqu’à présent, ces efforts n’ont pas réussi à créer un environnement scolaire et universitaire apaisé propice à l’apprentissage. Les campus universitaires maliens, en particulier celui de Badalabougou, sont devenus des endroits notoires pour le stockage d’armes de guerre et même pour des affrontements entre étudiants, comme cela s’est déjà produit en 2018.

Compte tenu de la gravité de la situation, malgré les mesures prises en 2018, il est évident que des actions plus contraignantes sont nécessaires pour résoudre ce problème. On peut se demander si une interdiction totale de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) ne serait pas nécessaire pour faire face à cette crise grandissante de violence et d’insécurité dans les établissements d’enseignement.

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